Toujours plus de prières…

La prière n’est pas seulement celle du notre Père que tout le monde connaît, dans laquelle nous demandons notre pain quotidien, pardon pour nos offenses et de ne pas être soumis à la tentation… Loin de là ! C’est une des formes de prière possible, un exemple que Jésus donne quand on Lui demande comment prier. Aussi vrai que Dieu a mille façons de nous parler, de nous conduire, de nous enseigner, si nous faisons le choix d’accepter le Seigneur dans nos vies et de le suivre nous vivons pour lui une vie de prière, et nous avons aussi mille façons de prier. Jésus lors de son ministère en tant qu’homme nous enseigne sur la prière. Lui-même lorsqu’il était homme sur la Terre avait besoin de prier pour rester en communion avec Dieu le Père. Les prophètes et serviteurs de Dieu qui l’ont précédé dans la Bible nous montrent aussi des exemples qui montrent la nécessité de prier en toutes circonstances et à tout moment.

 

 

– Seul, pour que tu puisses lui confier tout ce qu’il y a dans ton cœur car notre Dieu veut partager une relation d’intimité et de cœur à cœur avec toi, Jésus nous l’enseigne dans Matthieu 6 verset 6  » Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. « 

 

– en communauté avec des frères et sœurs, comme au temps des Actes des Apôtres au chapitre 2 verset 42 « ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. »

 

– en silence lorsque ton cœur est abattu et que tu ne trouves plus les mots pour exprimer ta douleur ou ton épuisement à Dieu, selon l’épître de Paul aux Romains chapitre 8 verset 26 :  » De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit
lui-même intercède par des soupirs inexprimables ;  »

 

– par des chants lorsque tu veux faire éclater ta joie d’être appelé son enfant et d’appartenir à son peuple, ou le remercier pour tous ses bienfaits ou tout simplement pour qui Il est pour toi, comme David l’a fait dans de nombreux psaumes, quelques citations dans le Psaume 106 Verset 1 :  » Louez l’Eternel, Célébrez l’Eternel car  il est bon, car sa bonté demeure à toujours. Psaume 104 verset 1 :  » Mon âme, bénis l`Éternel . Ô Éternel mon Dieu, tu es merveilleusement grand, tu es revêtu de majesté. » Psaumes 96 Verset 1 : Chantez à l’Eternel un nouveau cantique, vous tous les habitants de la Terre. »

 

– par l’intercession pour autrui : la Bible nous invite à « prier les uns pour les autres » dans Jacques 5 verset 16

 

– par des questions que tu te poses ou les appels au secours que tu lances à Dieu : Psaume 22 « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » dit David, tout comme Jésus sur la Croix.

 

– par une repentance pour toi-même ou autrui : dans la Bible le livre de Néhémie, l’auteur de ces propos demande pardon à Dieu pour les péchés commis par Israël tout le premier chapitre, le verset 4 dit qu’il a jeûné et prié et je note ici les versets 5 et 6 pour qu’on puisse lire l’état du cœur de cet homme vis-à-vis de Dieu car le péché a eu pour conséquence la ruine de Jérusalem et la chute de ses murailles : « et je dis : O Éternel, Dieu des cieux, Dieu grand et redoutable, toi qui gardes ton alliance et qui fais miséricorde à ceux qui t’aiment et qui observent tes commandements ! Que ton oreille soit attentive et que tes yeux soient ouverts : écoute la prière que ton serviteur t’adresse en ce moment, jour et nuit, pour tes serviteurs les enfants d’Israël, en confessant les péchés des enfants d’Israël, nos péchés contre toi ; car moi et la maison de mon père, nous avons péché.  »

 

– par une prise de position contre le péché dans nos vies et tout ce que Dieu désapprouve dans nos familles et parmi nos proches, comme l’apôtre Paul l’enseigne aux Ephésiens chapitre 6 concernant les armes dont la prière fait partie pour lutter dans cette vie terrestre remplie de combats et sans Dieu nous serions bien incapables de les gagner !

 

Mille manières de prier oui, mille formes de prières personnelles qui correspondent à la relation personnelle de chaque croyant avec Dieu, en Christ, pourvu qu’on prie le véritable Dieu, avec un cœur sincère, humble et adorateur. Prions chaque jour davantage car son retour est de plus en plus proche. La vie dans ce monde est de plus en plus difficile, oppressante, injuste, mais Dieu sait le temps qu’il reste avant de détruire Satan et son royaume. Chercher à le connaître toujours plus, à faire sa volonté, à demeurer fermes pour le jour où il reviendra nous chercher et juger ceux qui ne l’auront pas accepté. Soyez encouragés, tout comme je le suis en me remettant à l’écriture sur ce blog !

Partir pour revenir.

 

Dans la période compliquée et incertaine que nous traversons actuellement, je suis amenée à ressentir la tristesse des disciples notamment lorsque Jésus leur a annoncé qu’il quitterait prochainement ce monde. Je me dis parfois que j’aurais aimé vivre à l’époque de son ministère terrestre, je l’aurais suivi là où il allait enseigner, j’aurais écouté sa voix parmi les foules, j’aurais cherché à toucher le bord de ses vêtements, j’aurais été indignée par la méchanceté des foules qui voulaient le voir crucifié, et j’aurais pleuré sur sa tombe. Et pourtant… j’aurais raté une grande partie de la vérité ! Sur l’Evangile et sur la venue de son règne, par le Saint-Esprit au quotidien et par sa promesse qu’Il revient bientôt nous chercher pour vivre éternellement auprès de notre Père !

 

Je cite dans l’Evangile de Jean Chapitre 16 versets 5 à 11 « dans la version Martin » :

Mais maintenant je m`en vais à celui qui m`a envoyé, et aucun de vous ne me demande : où vas-tu ?

Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur.

Toutefois je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m`en aille, car si je ne m`en vais, le

Consolateur ne viendra point à vous ; mais si je m`en vais, je vous l`enverrai.

Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice, et de jugement.

De péché, parce qu`ils ne croient point en moi.

De justice, parce que je m`en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus.

De jugement, parce que le Prince de ce monde est [déjà] jugé.

 

Le consolateur dont il est question au verset 7, est le Saint-Esprit. Comme son nom l’indique, c’est l’esprit Saint de Dieu qui vient habiter dans chaque personne qui accepte que Jésus-Christ soit son Sauveur et Seigneur et Fils du Dieu Vivant. C’est une fois qu’il vit en nous qu’il peut agir, nous consoler, nous convaincre, nous enseigner, nous donner la vraie paix, la vraie joie qui n’est pas complète dans ce monde. Le prince de ce monde dont on parle au verset 11, c’est bien sûr le diable, qu’on appelle aussi « le Dieu de ce siècle dans 2 Corinthiens 4 verset 4. Et dans Jean Jésus nous dit que le diable est déjà jugé, parce que la parole de Dieu s’accomplira comme elle s’est toujours accomplie. Le jugement pour le diable, c’est d’aller en enfer. Mais en attendant, étant le dieu de ce siècle, il donne des illusions aux gens avec des joies futiles, une paix momentanée, mais ne vous laissez pas tromper, son règne prend fin bientôt et il n’est pas le dieu de l’éternité ! Et nous sommes dans cette période décrite au verset 20 du chapitre 16 toujours dans Jean, « Vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez attristés ; mais votre tristesse sera changée en joie. »

Que les moments de tristesse, de doute, de désarroi, ne durent pas dans nos vies, mais attachons nous à sa parole et croyons qu’il revient bientôt. La séparation avec le Christ, nécessaire à l’accomplissement de la volonté de Dieu, n’a donc été que physique, matérielle et temporaire. A nous de chercher Dieu dans la prière afin que cette séparation ne soit pas spirituelle et éternelle je ne le souhaite à personne mais je souhaite que nous gardions à l’esprit les versets 10 et 11 du livre des Actes Chapitre 1 :

 

« Et comme ils avaient les yeux arrêtés vers le ciel, à mesure qu’il s’en allait, voici, deux hommes en vêtements blancs se présentèrent devant eux ;

Qui leur dirent : hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été élevé d`avec vous au ciel en descendra de la même manière que vous l`avez contemplé montant au ciel. »

Que Dieu vous bénisse en attendant son retour et que son esprit Saint nous enseigne et nous console. Amen.

 

La solitude, le temps et les circonstances

En passant

On dit souvent que Dieu permet des moments de solitude dans nos vies pour qu’on puisse se rapprocher de lui et qu’il parle à nos coeurs. C’est quelque chose qu’on est capable d’admettre humainement un certain temps. Mais quand la traversée du désert est longue les forces nous manquent et on a tendance à baisser les bras, on doute, on se fatigue… Même avec notre entourage, on peut se sentir seul face à une épreuve parce que celui qui n’a jamais vécu ce que vous vivez, même avec la meilleure volonté du monde, aura du mal à vous comprendre ou se mettre à votre place. Mais la Bible parle de nos vies comme une course, une longue route qui, même si semée d’embûches, mène vers un but, celui de la vie éternelle dans la présence de Dieu.

 

A l’époque du livre des Actes, il n’y avait pas d’avion, ni de train, ni autre moyen rapide pour voyager et selon notre conception du temps, « gagner du temps ! » Pourtant, l’apôtre Paul, pour faire la volonté de Dieu, a du partir en mission dans différentes villes, différents pays pour annoncer Jésus-Christ comme seigneur et sauveur dans le temps que Dieu lui donnait. Il n’avait donc pas de temps à perdre et avait conscience de cette notion de course vers un but. Il a été malade, il a connu la prison, les persécutions, les accusations de ceux qui connaissaient son passé. Cependant, lorsqu’il enseignait dans la ville de Philippe, il a déclaré dans Philippiens 3 versets 12 à 14 :

 

 » Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ.  

Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,

 Je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.  » La persévérance, la constance, l’endurance, voilà ce en quoi le Seigneur l’a aidé à accomplir sa mission et de la même manière Il veut nous aider à accomplir la nôtre ici-bas jusqu’à retourner auprès de Lui.

Ca peut paraître paradoxal, mais d’après ce que je comprends, ces moments difficiles que nous vivons, nous devons les traverser seuls avec Dieu pour qu’Il puisse se glorifier, et pourvu qu’on soit dans Sa volonté, ces moments font partie de cette course qu’est notre vie !
Nous sommes appelés à demeurer ferme dans la foi en toutes circonstances comme il est écrit dans Hébreux 4:14 ou 1Corinthiens 16:13, et Il est parfois obligé d’utiliser la solitude pour nous protéger, nous purifier, nous parler, nous consoler, et je crois que c’est ce qu’Il a fait pour moi, en m’éloignant de ma famille, de ma région, en me faisant perdre mes repères quotidiens liés à ma cécité, Il a pris de plus en plus de place dans ma vie et malgré quelques difficultés parfois, dépendre de Dieu seul est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Je sais que les contraintes que je peux vivre sont momentanées, charnelles, éphémères et au final sans importance. Nous ne savons jamais combien de temps nous allons vivre la solitude ou même nous sentir seul. Alors ne laissons pas ce temps nous faire souffrir et offrons le à notre Seigneur qui attend qu’on ouvre nos bouches pour l’adorer et nous attendre à l’écouter en retour et le voir agir dans nos vies car avec Jésus dans nos vies, nous ne sommes plus jamais seuls ! Amen.

 » HEUREUX CEUX QUI ONT FAIM ET SOIF DE JUSTICE « 

 

Cela fait plusieurs jours que ce verset me revient en tête. Car je constate que dans notre société actuelle, la justice n’est plus vraiment l’affaire de tous. On se soucie peu de savoir si une situation ou un fait est juste, au sens de légitime, sur le plan moral, et encore moins sur le plan divin. Quand on pense à la justice, on pense aux différents types de tribunaux en place et aux personnes exerçant des métiers judiciaires. Or il appartient à chacun de nous d’être juste et de se comporter de manière juste vis-à-vis d’autrui et par conséquent vis-à-vis du Seigneur Jésus. La justice, l’intégrité, la droiture, sont des valeurs profondément bibliques et beaucoup de versets nous exhortent (nous encouragent) à ces choses.

 

Je reprends le verset dans son intégralité : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » Matthieu 5:6. Ici, Jésus ne parle pas de la justice que les hommes sont capables d’offrir aux autres, car nous sommes bien souvent plus injustes que justes, dans nos décisions et nos jugements. Pour s’en rendre compte, nous n’avons qu’à considérer les verdicts rendus par les instances judiciaires. Dans la majorité des cas, si vous avez fait une faute, quel que soit la gravité, vous n’aurez pas la même condamnation si vous êtes issu d’un milieu défavorisé ou si vous êtes issu d’une famille d’avocats ou de notables ! Car l’avocat en charge de votre dossier pourra être plus ou moins convaincant selon les honoraires que vous lui aurait donnés. Beaucoup d’exemples sont réels. Et heureusement pour nous, la justice de Dieu ne fonctionne pas comme ça ! Elle est vraiment sans faille comme je le disais dans mon précédent témoignage. Pour le Seigneur, il n’y a pas de petits ou grands péchés. Il n’y a que des hommes qui ont besoin de confesser leurs péchés et de repentance sincère pour être conduit au pardon de Dieu. C’est un pardon puissant et libérateur à l’image de ce que Christ a accompli à la croix pour nous ! Le salaire du péché est le même pour tous, mais la Bible nous dit dans Romains 8:1, qu’il « n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ ». Etre en Jésus-Christ implique avoir pris conscience de son état d’humain faillible et avoir accepté Jésus-Christ dans sa vie comme Seigneur et Sauveur. Et là vous pourrez expérimenter son amour et prendre conscience de sa justice. C’est Sa justice dont nous serons rassasiés ! Parce qu’Il est un Dieu qui veut se révéler et combler le cœur de ceux qui le cherchent.

 

Un juste a par voie de conséquence faim et soif de justice. Mais qui dans ce monde peut être considéré comme juste ? A l’époque de Sodome et Gomorrhe (dans Genèse chapitres 18 et 19 notamment), il nous est rapporté que Dieu n’avait pas trouvé un seul juste dans ces deux villes. En vivant éloigné de Dieu et des préceptes de Dieu, nous ne pourrons pas être trouvés justes à ses yeux. Mais si nous nous agenouillons devant Lui pour implorer son pardon et sa Grâce en Christ, Il nous rend justes, grâce au sacrifice du Christ dont le sang qui a coulé pour nos fautes nous justifie. Psaumes 11:7 nous dit que « Car l’Éternel est juste, il aime la justice ; Les hommes droits contemplent sa face. » Un homme nous est décrit comme juste dans Luc 2:25 « Et voici, il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. Cet homme était juste et pieux, il attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur

Lui. » La consolation dans ce passage était l’arrivée du Messie promis, de Jésus-Christ lui-même, le sauveur de l’humanité. Voilà en quoi Siméon était considéré comme juste, parce qu’il s’attendait à Dieu et à voir ses promesses se réaliser. En ce sens, nous nous attendons à ce que Dieu guide nos vies pour devenir des justes amoureux de la justice car Il est Lui-même la justice ! Au même titre que Jésus dit dans Jean 5:30, je voudrais dire et je vous encourage à le dire aussi : « Je ne puis rien faire de moi-même : selon que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de

Celui qui m’a envoyé. » Amen.

La patience mise à rude épreuve…

La patience, voilà une qualité qui ne me ressemble pas ! C’est pas dans ma nature je me dis qu’à force d’attendre je vais finir forcément par rater quelque chose d’important. C’est très difficile d’être patient, surtout quand on attend quelque chose à laquelle on croit fort, on espère voir un évènement s’accomplir, et ça ne vient pas… On se dit qu’à 20 ans, on doit avoir fait telle chose, à 25 ans telle autre, et à 30 ans on ne devrait plus se soucier de certaines choses qui auraient dû être déjà acquises. Je m’inquiète du temps qui passe, et lorsque le Seigneur reviendra, est-ce que j’aurai fait sa volonté ? Est-ce que j’aurai vécu assez longtemps pour faire ce qu’Il me demande ? Ou des actions qui l’honorent ? Si je rêve de faire des choses qui sont belles à ses yeux, comme m’occuper d’enseigner des enfants pour les aider à grandir dans la foi et l’amour du Seigneur, voyager de par le monde là où des gens ont soif de Dieu et sont prêts à recevoir la vérité du Christ, nourrir les nécessiteux et faire en sorte qu’ils ne soient plus nécessiteux…, mais que je n’en ai ni les moyens ni l’occasion est-ce que je dois rester frustrée ? La première réponse qui me vient, si je ne suis pas en train de faire ou penser le mal, c’est sans doute que ce n’est pas le temps de Dieu. Depuis plusieurs mois et notamment la création de ce blog, il travaille dans mon cœur, depuis janvier 2013, il m’alerte sur mon impatience et au lieu de me donner ce que je désire comme un père céderait aux caprices de son enfant, il m’éprouve encore chaque jour un peu plus… Et hier, le Seigneur m’a donné les versets suivants :

Jacques 1 :3.4
sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.

Donc la patience a du bon ! La foi produit la patience ! La mission de la patience est d’accomplir une œuvre ! Le fait d’être patient, contrairement à ce que j’ai cru bêtement, permet justement de voir l’œuvre de Dieu se réaliser dans nos vies ! Et l’œuvre de Dieu est un ensemble d’événements ou faits plus mystérieux et merveilleux que l’Homme ne peut pas soupçonner ni prévoir dans son intelligence limitée.

S’il y a un homme dans la Bible qui aurait pu perdre patience et surtout sa foi en Dieu, c’est bien Job ! Un livre entier est consacré à son histoire dans l’ancien testament. C’était un homme très riche, sur le plan matériel, possédant du bétail, des serviteurs, un habitat luxueux, mais était aussi entouré d’une famille nombreuse et tous étaient en bonne santé. Mais la Bible le décrit surtout premièrement comme un homme intègre et droit. Il était pieux, et le diable a mis en doute l’origine de sa piété disant à Dieu que sans tous ses biens il ne serait pas si croyant ! Alors Dieu a permis que Job se retrouve sans rien, sans famille, sans serviteurs, sans bétail, et malade ! Cela semble faire beaucoup pour un seul homme ! E en très peu de temps. Sa foi premièrement pouvait être éprouvée. Mais au lieu de cela voici ce que Job a dit :

JOB 1 :21
et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni !

Quel témoignage de foi ; mais aussi d’humilité quand on regarde à son passé où tout se passait bien on aurait pu lire une autre réaction de sa part. Sa relation avec Dieu était donc bien réelle au-delà de toutes ces richesses matérielles… Après la foi, c’est l’épreuve de la patience, une souffrance qui dure dans le temps et Job ne voit pas l’issue de ce qu’il est en train d’endurer. Il refuse d’écouter sa femme qui lui demande : « Maudis Dieu et meurs ». Il se retrouve donc complètement seul avec Dieu, ses douleurs corporelles, sa pauvreté et son chagrin. Prenons quelques versets pour voir la manière dont il s’adresse à Dieu :

JOB 6 :2.3

Oh ! S’il était possible de peser ma douleur, Et si toutes mes calamités étaient sur la balance,
Elles seraient plus pesantes que le sable de la mer ; Voilà pourquoi mes paroles vont jusqu’à la folie !

JOB 6 :11
Pourquoi espérer quand je n’ai plus de force ? Pourquoi attendre quand ma fin est certain ?

C’est pour moi un vrai exemple de foi éprouvée par la patience nécessaire pour supporter des souffrances qui même pour nous à la lecture de ce livre semblent interminables. Malgré ces circonstances, Job demeure incapable de contester la grandeur et la Toute-Puissance de Dieu à qui il ramène tout et il confie tout
JOB 9 :8.10
Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer.
Il a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, Et les étoiles des régions australes.
Il fait des choses grandes et insondables, Des merveilles sans nombre.

Et on lira dans les derniers chapitres (38 à 42) que Dieu rend à Job au centuple ce qu’il avait perdu, à cause de sa foi et sa patience au travers de ces épreuves. C’est à la fois difficile à admettre que de telles situations puissent arriver dans la vie d’une personne juste, mais en même temps très encourageant et édifiant de voir la fidélité et la justice de dieu. Je conclurai par le verset suivant :
2 THESSALONICIENS 3 :5Que le Seigneur dirige vos coeurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ !

La réaction de Dieu face à la méchanceté.

Tout prête à croire dans notre monde actuel que Dieu regarde, d’un côté les hommes faire de plus en plus de mal, et de l’autre de plus en plus de souffrance et d’injustice subie, sans pour autant réagir. Deux types de questions profondes se posent. La question des athées : « Quelle est la solution ? ». Puisqu’ils écartent la possibilité que Dieu existe, encore plus vivant et capable, à cause justement des guerres, de la misère, sans avoir réalisé que le cœur de l’homme est tortueux par nature et que l’homme a besoin de son Créateur comme déjà dit dans d’autres articles. Donc à cette question la réponse est claire, il n’y a pas d’autre solution que le salut en Jésus-Christ. La deuxième question, moins abordée dans ce blog jusque-là, celle des croyants, « Jusqu’à quand ? ».

Dans la Bible, la plupart des vrais croyants ont vécu beaucoup d’injustices et subi la méchanceté de leurs contemporains. Comme David que Dieu avait choisi pour être roi et que Saül a cherché à faire tuer par jalousie alors que David ne lui avait jamais manqué de respect (de 1Samuel 16 à 2Samuel 1).

Asaph qui écrivait des cantiques (chants) réfléchit sur le sujet de la méchanceté et du sort réservé aux méchants dans le Psaume 73. Il écrit au verset 3 qu’il « portait envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants ». Je crois que cela nous est tous arrivé aussi de voir des amis, des collègues, des membres de familles, des voisins, obtenir tout ce qu’ils voulaient dans la vie alors qu’ils n’ont pas un bon cœur, ou pire ont fait des choses graves qui sont restées impunies.

Le verset 4 continue avec : « Rien ne les tourmente jusqu’à leur mort, et leur corps est chargé d’embonpoint », ce verset me rappelle un voisin qui trompait sa femme et se pavanait avec sa maîtresse au vu de tout le voisinage alors qu’au même moment sa femme était dans la maison avec ses enfants en bas âge et apparemment ce n’était pas du tout un problème pour lui il était très heureux et sans aucune honte. A ce stade, je crois que les gens n’ont plus la notion du bien ou du mal, et par conséquent c‘est le diable qui les guide, et là il n’y a pas de quoi les envier ! Nous devons plutôt avoir pitié de leurs âmes et prier pour que leurs yeux s’ouvrent sur le mal qu’ils sont en train de faire !

Asaph va donc conclure sa description de ce type de comportement au verset 12 « Ainsi sont les méchants : Toujours heureux, ils accroissent leurs richesses. Ça me fait penser aux présidents dictateurs dans les pays en développement où il y a d’énormes ressources naturelles notamment en Afrique centrale et australe. Et là on est à une autre échelle puisque ces gens font souffrir des millions d’autres sous prétexte d’avoir du pouvoir. Personnellement, je m’indigne souvent face à cette méchanceté maximale mais je me souviens qu’ils sont complètement sous la domination de Satan, ces dictateurs lui ont vendu leurs âmes pour le pouvoir et l’argent tant qu’ils sont encore en vie. C’est un exemple que je donne parce que les conséquences de leur méchanceté sont flagrantes, mais ce genre de dictateurs il y en a partout, ça semble juste plus subtil sur notre vieux continent mais sinon ils sont bien dans le même monde ! Et nous ne sommes pas du même monde. Ce sont des ambassadeurs de la franc-maçonnerie, donc du mal en personne, et à moins d’une repentance miraculeuse avec dénonciation officielle de ce qu’ils font dans le secret avec leurs « camarades associés du mal » ils n’hériteront pas la vie éternelle selon la parole de Dieu. Je ne fais pas de politique mais un triste constat de nos réalités actuelles.

Et voici comment Asaph avance et termine sa réflexion : prenons du verset 16 au verset 19.
« Quand j’ai réfléchi là-dessus pour m’éclairer, la difficulté fut grande à mes yeux,
Jusqu’à ce que j’aie pénétré dans les sanctuaires de Dieu, Et que j’aie pris garde au sort final des méchants.
Oui, tu les places sur des voies glissantes, Tu les fais tomber et les mets en ruines.
Et quoi ! En un instant les voilà détruits ! Ils sont enlevés, exterminés par une fin soudaine !

Le prophète Esaïe avait déjà annoncé dans le chapitre 29 au verset 15 :
« Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l’Eternel, Qui font leurs œuvres dans les ténèbres, et qui disent : Qui nous voit, et qui nous connaît ? »
Et il continue en adressant sa prophétie au peuple d’Israël à l’époque sur ce qui arrivera : citons les versets 19, 20 et 21 :
« Les malheureux se réjouiront de plus en plus en l’éternel, Et les pauvres feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse.
Car le violent ne sera plus, le moqueur aura fini, et tous ceux qui veillaient pour l’iniquité seront exterminés,
Ceux qui condamnaient les autres en justice, Tendaient des pièges à qui défendait sa cause à la porte, et violaient les droits de l’innocent. »

Cette prophétie s’étend à vous tous aujourd’hui, si vous croyez au Seigneur Jésus et que vous fuyez le péché, selon Apocalypse 22 verset 12 : « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ses œuvres. »

Ne nous trompons pas de combat. Nous n’avons pas à souhaiter le mal à ceux qui font le mal. Si nous ne l’avons jamais fait nous prions pour qu’ils se détournent de leur méchanceté qu’ils demandent sincèrement pardon et l’aide de Dieu pour transformer leur vie. Mais s’ils refusent de changer et préfèrent continuer à blesser, tuer et se moquer du nom de Dieu, Dieu s’en occupe parfaitement dans un temps qui est le sien donc parfait ! Il est juste alors ayons confiance non en la justice de l’homme corrompue d’avance mais en la justice divine. Je vous laisse en conclusion un dernier passage biblique qui parlera de lui-même :
Ecclésiaste 8 :11-13

« Parce qu’une sentence contre les mauvaises actions ne s’exécute pas promptement, le cœur des fils de l’homme se remplit en eux du désir de faire le mal.
Cependant, quoique le pécheur fasse cent fois le mal et qu’il y persévère longtemps, je sais aussi que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu, parce qu’ils ont de la crainte devant Lui.
Mais le bonheur n’est pas pour le méchant, et il ne prolongera point ses jours, pas plus que l’ombre, parce qu’il n’a pas de la crainte devant Dieu. »

Lien

Sur ce blog, j’ai plusieurs fois essayé de montrer par des témoignages de personnes lambdas, voire « faibles » aux yeux du monde, et aussi par les articles, que Dieu seul est Celui qui transforme la vie de ceux qui se reconnaissent comme faibles et ayant besoin de Lui au quotidien. J’ai parlé de la notion de handicap étant moi-même porteuse d’un handicap qui ne passe pas inaperçu en général, mais je confirme comme le dit la Bible que « la joie du Seigneur est ma force. »

Pour éviter de me répéter, j’ai le plaisir de mettre en lien un article sur le sujet très bien écrit et qui m’a beaucoup touché. J’espère que ça pourra vous parler aussi.

Bonne lecture et que Dieu vous bénisse.

http://www.bibliquest.org/Laugt/Laugt-Handicaps.htm

Que signifie louer Dieu ? Mon témoignage par ce chant.

Vidéo

Pour la petite anecdote sur ce chant si vous souhaitez le visionner et l’écouter, à l’époque, un frère dont je tairi le nom a reçu dans son esprit la mélodie et m’a demandé (ou plutôt m’a exigé avec une conviction qui venait de Dieu) de jouer ce qu’il entendait résonner en lui ! Et moi rebelle que j’étais, je refusais ! Je ne sais pas pourquoi je ne voulais pas du tout chanter ce chant mais aujourd’hui j’ai compris qu’au-delà de notre volonté de plaire à Dieu en qui on a cru, c’est la volonté même de Dieu que ses enfants le louent ! C’est merveilleux quand j’y pense ! Soyez bénis.